PROJET Raconter se raconter
Le projet « Raconter se raconter » s’est déroulé de janvier à avril 2024 au centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville. Projet autour du livre jeunesse en lien avec la parentalité, Il a réuni des personnes allophones pour les épauler dans l’écriture de l’histoire de leur choix puis de réaliser une illustration sous l’oeil attentif de Sandra Poirot-Chérif. Le résultat ? Un temps de restitution riche en émotions et un beau livre jeunesse.
« L’imaginaire et le verbe, la littérature, sont trop peu sollicités, au regard d’une utilisation essentiellement fonctionnelle de la langue centrée sur des objectifs immédiats. L’imaginaire permet de se distancier de l’immédiateté. Les hommes et les femmes sont parfois inscrits dans une parentalité douloureuse, dans des histoires familiales complexes. Ils peuvent avoir besoin de se resituer, se réinscrire, de retrouver une légitimité.
Imaginer, créer, raconter des histoires est un aspect fondamental du lien entre les parents et leurs enfants, un pont entre les adultes qu’ils sont devenus et les enfants qu’ils ont été. »
Un projet à l’initiative de l’unité locale d’enseignement (Education Nationale), en partenariat avec le service pénitentiaire d’insertion et de probation (ministère de la justice) ; qui a été réalisable grâce à l’obtention, par l’association Dédale, du financement principal, au titre d’un appel à projet de la Drac « action culturelle et langue française ».
Un projet visant à développer les compétences en langue française à travers diverses actions culturelles ; et qui a regroupé une douzaine de participants aux profils variés.
Un projet qui a rassemblé de nombreux partenaires : l’association Jeunes Lectures pour trois séances de sensibilisation à la littérature jeunesse, l’autrice Christine Naumann-Villemin pour quatre ateliers d’écriture, l’illustratrice Sandra Poirot Cherif pour quatre ateliers d’illustration, le musicien Oualruss et le comédien Jérôme Orlando pour trois ateliers de théâtre d’improvisation (faciliter la prise de parole de ces personnes, la confiance en soi et faire émerger le collectif) ; le tout complété par un module de travail au sein de l’unité locale d’enseignement.